Alain LEAL
percussions et multipad électronique
né le 24 mars 1967 à Nice
"J'aime la musique : point barre ! La musique et les gens. Et les animaux aussi."
C'est une phrase que j'aime beaucoup.
La musique a berçé toute mon enfance.
Elle est entrée dans ma vie d'une manière assez particulière puisque ma famille, des ouvriers habitant au deuxième étage d'un quartier populaire, me faisaient garder par une famille de musiciens pieds-noirs habitant au premier...Il y avait un guitariste, un claviériste, et un bassiste.
Ma mère était d'origine italienne et mon père de Bordeaux.
Je voulais faire de la batterie, mais c'était trop cher pour mes parents, alors, je prenais des fourchettes, des cuillières et je tapais sur tout ce que je trouvais pour inventer des rythmes.
Mes parents ont voulu m'inscrire au piano, mais quand j'ai compris qu'il me faudrait faire 3 ans de solfège avant de pouvoir commencer à jouer, j'ai dit : NON.
Ils m'ont acheté un double orgue pour m'entraîner à la maison.


En parallèle, j'ai été baptisé à Thiery, petit village de l'arrière-pays niçois où j'ai passé toutes mes vacances.
Là-haut, il y a avait un groupe, "Bébert et les Vésubiens", très connu de tous, avec notamment dans ce groupe Alex Perdigon, le trombone de Véronique Sanson, Johnny Hallyday, Michel Jonasz, Francis Lai, Carlos...Toutes ces personnes étaient ses amis, ses "potes", et venaient parfois en villégiature à Thierry, du coup, je les voyais, et je passais les journées avec eux à 7/8 ans à écouter les histoires de tournées, et cela me faisait rêver.
Alex venait dans ma cave et m'écoutait jouer au clavier, mais je lui disais que c'était la percussion qui me plaisait.
A 15 ans, j'ai enfin pu commencer dans des groupes de "garage", et nous faisions des reprises de rock progressif type "Pink Floyd", "Genesis", "Led Zeppelin", "Marilion", "AC/DC", mais aussi le funk, le soul, le reggae, la bossa, le cubain, la salsa...
J'ai fait cela pendant 20 ans, années après années, dans les fêtes patronales des villages de l'arrière-pays niçois, à la grande époque des musiciens. J'ai même joué au théâtre des Variétés de Monaco.
Dans les années 2000, j'ai fait partie du groupe "Unplugged", avec Penny Mac Morris du philharmonique de Monaco en flûte traversière, qui chantait aussi dans ce groupe et Eric Bouillette à la guitare.
C'est à cette époque que j'ai rencontré Jean-Pierre Babarit dans la formation de Enrique Flauta, qui était "flamenco/bolero".
J'ai ensuite intégré une formation plus jazz "The All Sorts", avec Judith Hammer, Jean-Pierre Babarit et Manu Marcy à la guitare.

Quand ma santé me le permet, je suis de toutes les fêtes musicales, je suis heureux si je peux "faire le boeuf" avec les noms du coin comme Philippe Rosa, Patrice Taboni, Jean-Charles Jegues, René Sopa (élève de Galliano), Thierry Raveli, Sylvo Limonta...et j'en passe (et j'en oublie parce que quand on fait le boeuf, on ne regarde pas le nom de celui qui joue, mais si il joue bien !)
J'ai pu participer aux festivals de jazz de Colomars et d'Oppio.
On peut dire que depuis 40 ans maintenant, je me suis véritablement ouvert à tous les horizons de la percussion, et je pense que la percussion permet de "combler les blancs" et de rentre la musique plus riche...