Les amis, il m'est arrivé une chose à laquelle je ne m'attendais pas, lors du pèlerinage que j'aime faire tous les ans au Sanctuaire de Laghet (et selon mes envies).
J'ai reçu une distinction honorifique comme "membre d'honneur à vie" de l'association "La Remembrança Nissarda", pour mon travail en langue niçoise et en faveur de sa transmission...
Le mot du Président de la Remembrança Nissarda Félix Macri :
"Ce dimanche 27 octobre 2024, la Remembrança Nissarda a organisé son 2e Pèlerinage à Laghet de l'année (le 1er s'est effectué au mois de Mai, mois de la Vierge Marie). A l'occasion de ce Pèlerinage, l'Évangile a été traduit en Niçois et c'est le Chanoine Philippe ASSO qui l'a lu à la Messe, dans une salle comble. Ces instants de recueillement et la solennité de ces moments furent appréciés. Puis les membres et les Amis présents ont déjeuné au réfectoire du Sanctuaire autour d'un copieux repas. Au cours de ces réjouissances la Remembrança Nissarda a honoré Zine la trobairitz, Laurence PENZINI, par rapport à son implication dans la transmission de la Langue Nissarde, à travers ses compositions, ses chansons et ses représentations théâtrales. Merci Zine pour ton dévouement et pour ton talent. Il faut rendre hommage à René La Sciensa, qui un jour de 2006 m'a présenté cette chanteuse aux mélodies Niçoises, en venant directement au local de La Remembrança, 1 rue des combattants en Afrique du Nord, dans le quartier Vernier-Trachel. Une belle pensée pour lui, Merci René. Nous avons eu aussi une pensée et nous avons prié pour les membres absents, empêchés pour différentes raisons. Une belle journée remplie d'empathie, d'amitié et d'amour. Merci à toutes et à tous. Baieta
Voici quelques photos de ce moment "honorifique" :
entourée du Président Félix Macri à droite et du Chanoine Philippe ASSO à gauche, qui m'a confié bien aimer la chanson "Au marché de la Libé"!
Le pèlerinage au Laghet : d'où cela vient-il ?
Ce lieu magique non loin de Nice est connu dans toute l'Europe et même au-delà !
Sur un éperon rocheux, dans le vallon de Laghet, existait depuis le XVème siècle une petite chapelle qui servait d’abri tant aux hommes qu’auxbêtes,entourée de quelques maisons où vivaient des paysans ou des bergers.
Elle avait été restaurée en 1625 par les soins de Don Jacques FIGHIERA,prêtre d’Eze, dont dépendait le territoire de Laghet.
En 1652, la Vierge Marie manifeste sa présence invisible par des signes de sa bonté : guérisons « spectaculaires », délivrances de prisonniers et de possédés se multiplient. La nouvelle se répand. On vient de tout le voisinage.
Don Jacques Fighiera possédait une belle statue de la Vierge qu’il avait fait sculpter dans un tronc de sorbier par un artiste parisien, Pierre Moise, et orner de peintures polychromes par l’artiste niçois, Jean Rocca.
En présence des miracles que la Vierge accomplissait à Laghet, Don Jacques Fighiera décida de donner cette statue au Sanctuaire. Elle fut portée en procession par les Pénitents Blancs d’Eze,le 24 juin 1652. C’est cette statue que l’on peut voir dans l’église au-dessus du maître autel.
Les miracles se multiplient et les pèlerins accourent en foule de Nice, de Monaco. , de la Provence et de la Ligurie voisine (Vintimille, San Remo…)
Le sanctuaire est construit en 3 ans. L’église est inaugurée le 21 novembre 1656. Devant ce mouvement de pèlerins, l’Evêque de Nice, Monseigneur de Palletis, réunit une commission de théologiens pour examiner les « faits de Laghet ».
Le 20 décembre 1653 cette commission conclut à l’authenticité des miracles.
Voici des lieux où les pèlerins viennent prier.
Les ex-votos :
La collection d’ex-voto du Sanctuaire de Laghet qui rassemble plus de 4 000 pièces est une des plus riches d’Europe. Elle se répartit entre le Musée des ex-voto Salle Don Jacques Fighiera, les cursives du cloître et la crypte où s’entassent les offrandes telles que, béquilles, volants de voiture, bouquets de mariée, souvenirs de baptême, etc …
Je vous propose de découvrir des ex-photos que j'aime beaucoup (cliquer sur les images pour les agrandir) :
Amitié avec soeur Laure :
Quand je viens au Monastère, j'aime m'entretenir avec cette soeur, que j'aime beaucoup pour ses paroles douces et son sourire.
Je me souviens que quand ma fille était petite, je lui avait parlé de mon sohait de peut-être un jour prendre les ordres et elle m'avait dit :
"Tu as mis un enfant sur terre, ta responsabilté est de rester dans la vie civile et de l'aider à devenir autonome."
La Remembrança nissarda ?
Créée en 1970, cette association s'ouvre sur la jeunesse en multipliant les activités pour mieux transmettre les traditions de l'ancien Comté.
Le Président actuel est Félix Macri.
HISTORIQUE
La Remembrança Nissarda est née d’une scission du Comité des Traditions niçoises en 1970. julien Ottonelle qui fut président des « Traditions » pendant 5 ans aspirait à moins de folklore et mondanités. Notre association loi 1901, parut au JO le 5 août 1970 sous le n°/7259 – Julien Ottonelli en fut le président de 1970 à 1975 ; lui succède Jean Noël Gastaut qui fit baptiser notre drapeau en 1977 à l’église Saint Paul par le chanoine Carmignani. Jacques Médecin Maire de Nice en fut le parrain et Emilienne Gastaut épouse du président la marraine. Au décès de Jean Noël Gastaut en décembre 2000, Roger Becchetti Secrétaire Général fut chargé de l’intérim de la Présidence. A l’assemblée générale du 30 juin 2001, il fut confirmé dans cette fonction. Il y est secondé par Paul Crulli Président délégué et les Vice Présidents Roger Fossat et Louis Galvagno.
ACTIVITES
Dès le début de sa création la Remembraça Nissarda a inspiré et animé de nombreuses cérémonies et animations d’expression niçoise. Elle s’associe à toutes les initiatives, privées ou municipales en faveur de l’identité niçoise, structurée sur sa langue et sa culture, vecteurs de son histoire.
Elle crée ses propres fêtes de rassemblement populaire et assure à son siège des cours d’enseignement de la langue niçoise et les répétitions de sa chorale (plus de 30 chants nissart à son répertoire).
Elle fait connaître les péripéties de la longue histoire du Comté de Nice ( istoria de Nissa) par de nombreuses causeries au siège.
S’il fallait conclure ? L’identité niçoise avant tout : sans compromissions ou alliances serviles.
Comments