Mila Stibrova
accordéon, piano, violon, chant
née le 10 décembre 1978 en Slovaquie
J'ai développé l'amour de la musique à un très jeune âge.
Je suis née dans un petit village de l'est de la Slovaquie, d'une mère slovaque et d'un père tchèque.
J'ai grandi constamment entourée de la culture ruthènienne traditionnelle et folklorique (les territoires du prince de Kiev au Moyen Âge), et également des études de musique classique à l'école locale de musique.
Ma grand-mère paternelle était une chanteuse d'opéra et mon grand-père paternel professeur de violon et organiste, multi-intrumentiste de talent et j'ai été baignée par leur musique dans mon enfance.
Une anecdote révélatrice que ma famille m'a raconté, quand j'avais 6 mois, ma grand-mère me gardait et elle écoutait Rusalka, un opéra du célèbre compositeur tchèque Antonín Dvořák en le chantant. Je me suis endormie en chantant la mélodie !
J'ai toujours adoré chanter et mes parents m'ont offert mon premier melodica à 3 ans.
J'ai appris très vite à en jouer et j'ai commencé le piano à 6 ans dans l'école de musique de Snina.
Malheureusement, l'année suivante, il n'y avait pas assez d'inscrits dans la classe de piano alors mes parents m'ont fait choisir l'accordéon et j'ai pris des leçons pendant 12 ans, jusqu'à mes 18 ans.
Mes parents m'ont rapidement offert un instrument et je me débrouillais très bien.
J'ai également commencé le violon à l'âge de 8 ans, sur le violon de mon grand-père paternel tchèque, violon qui est un des rares objets à ne pas avoir été détruit par un terrible incendie dans la maison.
J'ai obtenu à 18 ans les diplômes d'excellence du Conservatoire dans les deux instruments : accordéon et violon.
J'ai passé ma jeunesse à faire des compétitions, des festivals, des solos, des récitals, des duets, trios, quartets et orchestras :
à cette époque, je passais plus de temps sur scène qu'à la maison.
J'ai participé à de nombreux projets, que ce soit dans le domaine de la musique classique ancienne ou contemporaine : mes compositeurs préférés sont Jean-Sébastien Bach, Antonín Dvořák, Bedřich Smetana, Antonio Vivaldi, Rimsky-Korsakov, Brahms et beaucoup d'autres dans la musique folklorique également. J'ai une bonne compréhension de la musique internationale.
J'ai également formé les jeunes pendants deux ans aux compétitions de musique folklorique en Slovaquie.
Pour différentes raisons personnelles, et parce que je ne pouvais pas suivre les études que je voulais, j'ai pris la difficile décision de quitter mon pays pour tenter ma chance en Angleterre, à Londres.
J'y ai bâti une belle carrière dans le domaine de la confection des cocktails.
J'ai participé à des groupes de musique folklorique slovaque en Angleterre.
J'ai ensuite rencontré mon compagnon, Philippe, un vrai niçois, qui était dans le milieu de la restauration comme moi et nous avons eu un fils, Lucas.
C'est à cette époque que je me suis mise à jouer du piano aussi.
Nous sommes ensuite venus nous installer à Nice pendant la pandémie. J'y ai trouvé un travail dans ma spécialité à l'Hôtel Radisson Blu.
C'est à Nissa la Bella que j'ai rencontré Zine, avec qui cela a tout de suite "collé", vu nos parcours respectifs.
Je suis heureuse de faire partie du ZINE BAND ORCHESTRA, qui est un groupe qui rassemble de merveilleuses personnalités.
"La musique donne une âme à l'univers, des ailes à l'esprit, fait voler l'imagination et donne vie à tout."