Que raconte cette chanson à textes ?
"Encore un mec", c'est une petite mélodie coquine et sourire dans la voix pour une chanson féminine qui chante le doux plaisir de vivre et tous les doux plaisirs. La femme du 21ème siècle ne se sacrifie plus pour un homme.
« … Fini les mecs qui préfèrent le match, Plutôt qu’avec moi faire du catch … »
Derrière l’apparence de la chansonnette :
«Chaque jour sera le premier chaque jour sera le dernier »,
on retrouve le célèbre carpe diem du sage Epicure : vivre au présent.
Allons plus en profondeur...
Cette chanson en apprence légère dénonce aussi ce que le féminisme a apporté aux femmes : la possibilité d'être des mères célibataires, ce qui n'est pas forcément une avancée tant que les hommes ne comprendront pas les efforts qu'ils ont eux aussi à faire pour avoir une belle famille.
Dans les relations modernes, la plupart des hommes et des femmes refusent de grandir et de construire, et préfèrent passer à la relation suivante en restant dans le superficiel, sans finalement jamais entrer dans une réelle intimité des âmes.
Une exploration du désir et des attentes non satisfaites :
Les premiers couplets expriment un jeu de séduction, parfois un peu provocateur, où Zine décrit son attirance pour la vie, les sensations, les plaisirs physiques et les relations passionnées.
Les phrases comme "j’aime la fièvre", "j’aime les baisers au goût d’oignon", ou encore "la marque rouge des suçons" apportent une dimension sensorielle et charnelle à la chanson. Ces éléments sont un peu décalés, comme si Zine voulait souligner l’aspect brut et vrai du désir, loin des clichés traditionnels de l'amour romantique.
Le passage "j’étais la cerise sur le gâteau / Mais au fromage t’avais plus faim" montre bien ce contraste entre des attentes élevées de la part de Zine, et la déception de voir son partenaire peu intéressé ou détourné par d'autres choses (comme le fromage, une métaphore sans doute pour des préoccupations matérielles ou banales).
Cela pourrait représenter une frustration liée à l'indifférence ou au manque de réciprocité dans une relation, où l'autre préfère des distractions (comme le sport ou des préoccupations extérieures) plutôt que d'investir dans la relation elle-même.
La satire des relations superficielles :
Les refrains soulignent un désenchantement face à des hommes qui semblent être trop préoccupés par des activités extérieures ou qui ont des priorités qui ne correspondent pas aux attentes de l'artiste. Le refrain "Encore un mec qui préfère dormir / Plutôt que de me faire jouir" est un peu une critique acerbe des partenaires passifs, qui ne se montrent pas suffisamment investis émotionnellement ou sexuellement dans la relation. C’est une manière de dénoncer l'indifférence ou le manque de présence réelle.
De même, les lignes "Encore un mec qui préfère le match / Plutôt qu’avec moi faire du catch" jouent sur le contraste entre l’ennui ou la superficialité des distractions masculines (ici, regarder un match de sport) et l’intensité ou l’énergie que pourrait offrir une relation plus sensuelle et plus engagée.
La quête d'un amour authentique :
Le deuxième couplet renforce l’idée du désir inassouvi avec l’image du "barbare", qui semble être l’opposé du partenaire insipide et détourné. Zine invite ce "barbare" à la jouer, à "jouer dans le placard", une image qui pourrait évoquer une forme de passion débridée, une invitation à l’action sans retenue ni faux-semblants.
Le refrain du deuxième couplet évoque aussi l' impatience de l’artiste face à ces hommes distraits : "Fini les mecs qui préfèrent le match", pour laisser place à un amour plus authentique et moins superficiel. L'expression "où est celui qui fera danser les roses rouges sur l’oreiller" suggère une recherche d’une relation qui soit non seulement sensuelle, mais aussi poétique et tendre. Les roses rouges symbolisent ici la passion, et l’idée de les faire "danser" sur l’oreiller exprime le désir d’un amour exalté et plein de sensualité.
La réflexion sur le temps et les relations :
Le troisième couplet aborde une notion plus existentielle avec "Chaque jour sera le premier / Chaque jour sera le dernier". Cela donne l’impression que Zine cherche à réinventer le quotidien et à vivre chaque moment comme une aventure, sans se laisser envahir par la routine ou la morosité. Ce passage suggère l’idée d’une vivacité dans la relation, où chaque jour passé ensemble est unique et précieux, et où l’on ne se contente pas de "regarder passer le temps", mais on cherche à en tirer le meilleur.
La satire des femmes et des attentes sociétales :
Le dernier refrain introduit un retournement de perspective, où l’artiste se moque un peu des femmes qui préfèrent courir ou se concentrer sur des aspects matériels ou superficiels de la vie, comme "les seins qui tombent et les ridules", symbolisant les préoccupations sociales sur l’apparence et le vieillissement. Zine semble dénoncer ces femmes qui fuient la réalité ou qui préfèrent vivre dans une bulle d'illusion, plutôt que d’accepter les vraies émotions et les vrais enjeux des relations humaines.
Conclusion :
En résumé, cette chanson est une chanson qui, par son côté provocateur et sensuel, nous invite à réfléchir sur les désirs, les attentes et les frustrations que l'on peut rencontrer dans les relations amoureuses.
Elle joue sur un contraste entre des relations superficielles, marquées par l'ennui et la passivité, et une recherche d’un amour plus authentique, plus libre et plus vivant. La chanson prend aussi le temps de tourner en dérision les attentes sociales sur les femmes et les hommes, en questionnant les rôles et les normes qui régissent nos relations intimes.
Tu te reconnais dans certains des thèmes abordés dans cette chanson ?
Ou tu l’interprètes autrement ?
C'était la petite histoire de la chanson à textes "Encore un mec"...
Retrouvez les paroles et les liens pour écouter en cliquant sur l'image :
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