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La petite histoire de la chanson à textes..."Le Mauvais Planteur", par Zine


La petite histoire de la chanson à textes les chats
La petite histoire de la chanson à textes "Le Mauvais Planteur"

Portrait de Zine à la Black Box de Nice en 2024 par Fabrice Armerigo
Portrait de Zine à la Black Box de Nice en 2024 par Fabrice Armerigo


Que raconte cette chanson à textes ?


Le Mauvais Planteur de Zine est une chanson puissante et acérée qui aborde les frustrations d’une femme face à un partenaire irresponsable, égoïste et infidèle.


Le titre joue sur le double sens du mot planteur, qui évoque à la fois le rôle du jardinier, celui qui prend soin, et la boisson antillaise, le rhum planteur, souvent associé à la fête et l’insouciance.

Mais dans cette chanson, le rhum est à vomir...


La phrase de départ "Una marida masca (une mauvaise sorcière)... a transformé le Prince Charmant en crapaud" renforce l'idée d'un renversement de l'idéal romantique. Le Prince Charmant, autrefois idéalisé, est ici décrit comme un crapaud, une figure peu flatteuse symbolisant la déception. Cette image souligne comment, pour cette femme, le rêve s'est effondré face aux réalités d'un partenaire égoïste et insensible.


La chanson décrit un personnage masculin qui ne sait pas s’occuper de ce qu’il a "planté" — ici, symboliquement, sa famille et ses responsabilités. Les images de jardinage évoquent un rapport négligent, un homme qui "sème" sans se soucier des conséquences, contrastant avec la femme, représentée par Zine, qui doit assumer seule les réalités de la parentalité, du sacrifice et des soins quotidiens.


Les paroles, comme Car pendant que je change les couches... toi, tu couches, mettent en lumière la trahison de cet homme et l’asymétrie de leur relation. Tandis qu’elle se dévoue au foyer, il se dérobe à ses responsabilités pour se tourner vers d’autres "fleurs."


Cette trahison est renforcée par les métaphores du papillon ivrogne et du voleur-violeur, symbolisant un partenaire insensible et égocentrique.


L’ajout d’un rythme antillais accentue ce jeu de mots en liant l’ambiance de fête légère au thème plus sombre de la négligence et du désintérêt pour les responsabilités familiales. Ce contraste entre la musique et le contenu lyrique donne à la chanson un ton à la fois ironique et mordant.


Dans Le Mauvais Planteur, la ritournelle "Car pendant que je change les couches... toi..." revient comme un refrain lancinant, renforçant l’écart entre la réalité vécue par la femme et l’insouciance de son partenaire. Cette répétition insiste sur la charge inégalement répartie et le sacrifice personnel de celle qui assume la responsabilité de l’enfant, tandis que son compagnon se consacre à ses plaisirs.


Chaque reprise de cette phrase, avec les mots en suspens comme "toi...", met en évidence un sentiment d'abandon et de colère. Cela renforce la frustration accumulée d’une personne piégée dans une situation inégale, où l’autre "couche" au sens de la trahison amoureuse, ajoutant une touche d'ironie mordante et de résignation.


La ritournelle sert également de rythme émotionnel à la chanson, presque comme un mantra de désillusion qui martèle la distance croissante entre les deux personnages. C’est un rappel constant de l'injustice ressentie, et, en raison de sa répétition, elle évoque aussi l'idée d'une routine devenue étouffante, de sacrifices sans fin, que l’homme ignore ou fuit volontairement.


Volontairement, Zine joue aussi avec une autre ritournelle, une berçeuse provençale bien connue: "Sòm sòm".

La comptine niçoise Sòm, sòm, vene que sias bòn ajoute un contraste tendre et mélancolique. En reprenant ces mots d’une berceuse pour enfants, Zine évoque la douceur et la patience de la maternité, mais aussi l'épuisement, en suggérant un appel à l'apaisement, au calme face à la dureté de sa réalité. Ce passage rappelle la tradition, la protection maternelle, tout en renforçant la solitude émotionnelle de celle qui endosse seule le rôle de parent dévoué.


Vous pouvez retrouver la version "classique" de cette berçeuse ici :





La conclusion parlée, Mais si tu sais faire autre chose que regarder ton Nombril, ce n'est pas à moi qu'il faudra le montrer..., clôture la chanson avec une note d’amertume et d'indépendance. Elle montre une prise de distance envers cet homme, et exprime une colère résolue, laissant entendre que la chanteuse n’a plus d’illusions sur son partenaire et qu’elle s’émancipe de cette relation toxique.


Je vous invite à découvrir cette chanson et les paroles en cliquant sur le lien de bas de page.

 

C'était la petite histoire de la chanson à textes "Le Mauvais Planteur"...




Retrouvez les paroles et les liens pour écouter en cliquant sur l'image :

 





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