Chanson de parole : Camargo

texte français : Zine

texte Oc : adaptation du texte « Camargo » de Roumié Venturo

mélodie : Zine

accords :

Zine joue autour d'un olivier pendant le confinement

Voici les paroles bilingues de cette chanson :

Et quand je serai moins conne

Je ne m’énerverai plus pour personne

Chaque jour que la vie donne

Ne vaut pas ces cris qui résonnent

Et quand je serai moins conne

Je saurai que c’est vraiment pas la peine

Non plus d’en faire des tonnes

Pour un prince dont ch’uis pas la reine

E lo vent d’aut Que bofa sus la planura’immensa E que siavamen canta A travers di sansouira Aqui dins la calamo E son groün de vida Coma tant avans ieu tot parier lo faguèron

Et le vent d'en haut Qui souffle sur l'immense plaine Et qui chante suavement Au travers la salicorne* Ici dans la tranquillité Et son motif de vie Comme tant d'autres avant moi Ils ont fait la même chose

Et toi quand t’auras plus peur de ta soeur

Permis de croire entré en vigueur

T’invite à vivre ces quelques heures

Qui nous restent

Toi quand t’auras fini de rien voir

La confiture est sur le trottoir

Vais t’balancer un gros seau d’ardeur à la tête

Et moi plus que jamais A chaque fois que je la fréquente Cette terre ridée bâtie de boue et de ciel Où les miens vécurent Où demeurent leur os Mais où bienheureux Mes frères vivent encore

Et moi plus que jamais A chaque fois que je la fréquente Cette terre ridée bâtie de boue et de ciel Où les miens vécurent Où demeurent leur os Mais où bienheureux Mes frères vivent encore

Et quand je serai moins conne

J’essayerai même plus d’être bonne

Avec tous ces coeurs aphones

Qui ne voient en moi qu’une belle pomme

Et j’irai dans le matin

Aux côtés d’amis pas malsains

Et qu’ont au moins tout aussi faim

Au point d’avaler tige et pépins

E lo vent d’aut Que bofa sus la planura’immensa E que siavamen canta A travers di sansouira Aqui dins la calamo E son groün de vida Coma tant avans ieu tot parier lo faguèron

Et le vent d'en haut Qui souffle sur l'immense plaine Et qui chante suavement Au travers la salicorne* Ici dans la tranquillité Et son motif de vie Comme tant d'autres avant moi Ils ont fait la même chose

Et toi quand t’auras fini d’être sourd

Aveugle, muet et même parfois lourd

T’invite à porter la veste pour une peste

Qu’a jamais bien compris grand’chose

Croyant aux histoires d’eau et de roses

Mais rien que pour l’honneur et la beauté du geste

E ièu sempre que mai Chasque cop que la trève Aquesta terra rufa muscladissa de fanga e de cèu Monte li mieu visquèron Monte reson sis os Mai monte benuros mi fraire Encaro vivon

Et moi plus que jamais A chaque fois que je la fréquente Cette terre ridée bâtie de boue et de ciel Où les miens vécurent Où demeurent leur os Mais où bienheureux Mes frères vivent encore

*salicorne : terrain salé de Camargue

Voici un enregistrement de cette chanson :

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ZINE - Album digital "Palhassina Universala"

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